Hey Ho Let's go ! - Richard Myers

PAYS/VILLE D'ORIGINE : Etats-Unis d'Amérique, Washington DC.
MÉTIER EXERCÉ AVANT L'APOCALYPSE : Mécanicien.
ARME(S) POSSÉDÉE(S) : clé à molette, scotchée sur l'extrémité d'une pelle : aussi bien qu'un sabre laser ; et une moto, dont il a trafiqué le pot d'échappement pour que ça fasse le moins de bruit possible.
LOCALISATION ACTUELLE : West Point.
SAFE ZONE : Pas encore.
AUTRE : - Les gens autour de lui l'appellent ( l'appelaient ? ) Dick. Simple diminutif de Richard. Cependant, il a pris une toute autre ampleur.
- Avait l'habitude de changer de gonzesses comme de chemise, de les enchaîner et de ne jamais les rappeler. Oh, c'est peut-être pour ça alors le surnom aussi...
- Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours voulu travailler dans l'automobile. Passionné des vitesse, de cambouis et de métal, il s'amusait à trafiquer la voiture de ses parents, adolescent.
- Rêvait d'être designer automobile mais son dossier scolaire étant trop médiocre, il n'a jamais pu poursuivre ses rêves et ses ambitions.
- Ce n'est pas pour autant qu'il ne dessine ( dessinait ? ) plus et il garde un bon coup de crayon.
- A travaillé pendant près de vingt cinq ans dans le même garage, celui d'un ami à son père.
- A toujours eu un don pour se foutre dans des embrouilles pas possible.
- A un gros penchant pour la cigarette et l'alcool.

Il avait eu beau frotter ses mains, le sang restait incrusté sous ses ongles. Les dents serrées, il s'acharnait pourtant alors que les veines de son front devenaient de plus en plus visibles et saillantes. A quoi bon continuer ? Il ne partirait jamais. Il aurait toujours les mains sales. Ce qu'il se passait autour de lui n'était pas une si mauvaise chose après tout. Rien ne serait plus jamais comme avant pour l'humanité. Les quelques hommes qui restaient sur la planète ne se soucieraient pas d'un cadavre de plus, n'iraient pas chercher de coupable en disant "qui a tué qui ?" . Ils n'y feront pas attention, non. C'était tant mieux pour lui. C'était même carrément bien tombé, cette putain d'apocalypse de zombies de merde. Il avait toujours eu une certaine poisse et le don pour l'accentuer.

Mais ce n'était pas si mal, après tout, cette vie. Personne pour le faire chier ; pas de patron pour lui dire quand terminer telle ou telle pièce, pas de grognasse qui chiale en demandant pourquoi elle se fait larguer – même si cela parait évident – alors qu'elle est bonne, pas de flics pour hurler qu'il y a une limitation de vitesse sur cette voie et plus de famille pour vous retenir. C'était lui, sa bécane et sa putain de clé à molette, clope au bec et les cheveux au vent. Il n'aurait plu jamais à se retourner. Adieu Washington DC, bonjour West Point. Il avait roulé, des jours et des jours. Ouais... Sans jamais se retourner. Il avait roulé jusqu'à ce que l'essence lui fasse défaut, à Louisville. Dans ce trou paumé. Il avait toujours détesté les grandes villes mais là, c'était comme si les buildings lui manquaient. Bah... Au moins, l'essence était moins chère ? Et il y avait une sacré vue, dans ce patelin.

La halte qu'il était obligé de faire avait pris une toute autre allure. Il l'avait vue. Dans sa tête, il l’appelait "la Rouquine", à cause des cheveux auburn. Du moins, c'est ce qu'il avait cru voir. Perché dans son nid, à se poser un moment en buvant un coup, il avait entendu les coups de feu et avait zieuté la scène. Putain, ce qu'elle était bonne. Non, belle. Ça faisait un moment qu'il avait pas été aussi dur sous la ceinture. Elle se démerdait bien, elle avait une certaine classe dont il n'avait pas l'habitude et une putain de rage de vivre. Il se lécha les lèvres, continuant d'observer sans intervenir. Ouais, ça c'était une femme forte. Une putain de gonzesse.

Plus tard, une fois la jeune femme partie – et après avoir bien repéré dans quelle direction elle partait – il sortit de sa cachette, foulant le sol sur lequel elle avait marché. Il siffla dans une grimace, impressionné, à la vue de tout ces cadavres. Elle était douée en plus la salope. Sa tête se pencha sur la côté, un sourcil relevé. Elle n'était peut-être pas une Cendrillon en talons aiguilles mais elle semait des petites graines derrière elle. Il récupéra le porte-feuille de la nana, checkant tout ce qu'il pouvait y avoir dedans.

" - Bah mon cochon... ".

Au revoir Washington DC, bonjour West Point. Après tout, il avait déjà dans l'idée d'y aller et il ne pouvait pas manquer de faire une visite de courtoisie à la demoiselle, surtout s'il devait lui rendre son porte-feuille...