Duncan Marshall - I will survive

PAYS/VILLE D'ORIGINE : Westpoint dans le Kentucky aux USA
MÉTIER EXERCÉ AVANT L'APOCALYPSE : Il était pilote d'hélicoptère sur une base aérienne hors de la ville. Compétence qui pourrait être utile si jamais il trouvait un appareil et du carburant.
ARME(S) POSSÉDÉE(S) : Un pistolet (M-9) dans lequel il reste deux balles et une batte de baseball pour faire le moins de bruit possible.
LOCALISATION ACTUELLE : Il est à la frontière de la forêt et de la ville de Westpoint.
SAFE ZONE : Cela fait trois semaines qu'il est dans une grande maison avec encore quelques provisions pour pouvoir survivre. Il ne meurt pas d'envie de s'aventurer ailleurs.
AUTRE : Duncan est le demi-frère de Daryll ✘ Il a été élevé par son père ✘  Marié trois fois, il a divorcé ayant un léger problème avec toutes ses relations féminines ✘ Il possède un tatouage sur l'avant-bras gauche ✘ Depuis l'apocalypse il a un chien : Glouton, qui l'accompagne partout depuis qu'il lui donne à manger ✘  Duncan aime beaucoup sa nièce ✘  Il est seul dans sa safe zone.
Caractère : Charmant ✘  Athlétique ✘ Débrouillard ✘  Rancunier ✘ Revenchard ✘  Violent ✘ Orgueilleux ✘ Autoritaire ✘ Maladroit ✘

“Dégage Daryll !” avait il fait avant de pousser le petit garçon de 9 ans par terre. Déjà qu’il avait volé sa mère, il ne volerait pas non plus son jouet fétiche : un petit hélicoptère télécommandé qu’il avait obtenu pour son anniversaire. Pas partageur ? Non. C’est juste qu’il ne supportait pas que Daryll touche à ses seuls biens. Le garçon tenait dans ses mains l’objet précieux quand une voix criarde se fit entendre : “Duncan !” sa mère semblait avoir assisté à la scène et c’est d’un air courroucé qu’elle s’approchait de lui pour corriger son attitude. Les rares journées qu'il passait avec sa génitrice se terminait souvent ainsi, dans le conflit. Et pourtant il revenait à chaque fois avec ce besoin de reconnaissance alors qu'il sentait bien que sa préférence revenait toujours à son cadet, issu d'une autre union. Lorsque Duncan avait enfin eu conscience de ce fait, sa haine n'en était que plus ardente envers celui qui était pourtant de son sang.

Il avait toujours aimé cette sensation : voler. C’était son plus grand rêve et il était parvenu à le réaliser après quelques années d’études et un peu de volonté et d’ambition. Des valeurs que son père lui avait inculqué dès l’enfance. Si il avait manqué de l’affection que pouvait lui offrir une mère, on lui avait donné un cadre avec une morale à respecter, et il en était reconnaissant. Cela faisait quelques semaines maintenant qu’il avait été intégré à son unité, et il commençait doucement à s’y faire une place. Il y avait aussi une fille, une fille qui l’avait intéressé dès qu’il l’avait vu, il songeait enfin à se lancer dans une relation plus sérieuse après moultes conquêtes sans lendemain. Il avait 23 ans, il était jeune et il avait l’impression d’avoir réussi enfin quelque chose de bien dans sa vie. Sa carrière ne le décevrait jamais. Les relations amoureuses par contre…

Il ébouriffait les cheveux blonds de sa nièce dans un sourire. L’un des rares moments où la quasi totalité de la famille était réunit mais aussi où il pouvait revoir Abigaïl. Lui même après trois mariages successifs n’avait eu aucun enfant. Alors il reportait son affection sur sa jeune nièce, fille de Daryll. Les deux hommes se parlaient toujours avec le plus grand mépris l’un pour l’autre, ne pouvant guère se supporter. La gamine avait fait une moue dans un demi-sourire tandis qu’il lui faisait un clin d’oeil en lui lançant un paquet. Il en profitait à chaque fois pour lui offrir un petit quelque chose. “Ouvre le princesse ! ça devrait te plaire.” Il avait à peine jeté un regard à Daryll. En vérité seul la présence de la petite Abi’ semblait les adoucir un peu.

Duncan était assis dans son canapé, une bouteille de bière à la main regardant avec un air narquois la télévision qui affichait des nouvelles tout à fait fantasque. Une maladie semblait se répandre à une vitesse exceptionnel dans la plupart des régions du monde, une maladie mortelle visiblement. Il avait haussé les épaules en changeant de chaîne. On en faisait tout un flan et dans quelques semaines cela aurait disparu “Conneries” il avait murmuré en se levant de son canapé. Une nouvelle vache folle ou  forme de grippe et c’était la panique. A quoi servait les médecins et les chercheurs nom d’un chien ! Et pourtant…

On l’avait réclamé le matin même pour fermer la zone. Il était grimpé dans son hélico’ avec trois de ses collègues et, partis de la base, c’était posé à la sortie de West Point. Il devait empêcher tout le monde de sortir. Duncan avait été mit au courant de la véritable situation… Il s’en voulait de s’être moqué des dernières nouvelles télévisés. Les morts semblaient se relever après avoir été touché par la maladie. Il devait donc éliminer tout les morts-vivants et mettre les survivants aux abris. Il tenait son arme fermement dans sa main, sourcils froncés, mais ils ne les avaient pas vu arriver… Ils étaient trop nombreux. Il avait  réussit à fuir par miracle, ses compagnons par contre n’avait pas eu sa chance.
Se réfugiant dans la première maison qu’il trouvait, Duncan c’était arrêté pendant quelques instants tentant de reprendre son souffle. Il n’aurait jamais pensé que cela puisse arriver en réalité. L’apocalypse. Les morts qui se relevaient. Soudain quelque chose lui agrippait la jambe. Il retint un cri qui se transformait en grognement, alors il vidait son chargeur dans la créatures aux divers points vitaux. Ce n’est que lorsqu’il touchait le cerveau que la créature s’effondrait. Des hurlements partout. Puis ce fut le silence.

Cela fait maintenant trois semaines que Duncan c’est enfermé dans une maison, la gardant bien à l’abris des zombies pour le moment… Mais peut être viendra le temps où il devra partir de cette endroit. Et il devait bien l’avouer, il s’inquiétait un peu pour sa nièce et son incapable de frère.