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 Moira || Dis-toi qu'changer ton histoire triste en une romance ça va vite.

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Moira || Dis-toi qu'changer ton histoire triste en une romance ça va vite.  Empty
MessageSujet: Moira || Dis-toi qu'changer ton histoire triste en une romance ça va vite.    Moira || Dis-toi qu'changer ton histoire triste en une romance ça va vite.  EmptyMar 6 Jan - 23:15

THE LAST
SURVIVORS
NOM : Faukner
PRÉNOM : Moira
AGE : 28 ans
DATE DE NAISSANCE : jj/mm/aaaa
SEXE : F
TAILLE : osef
PAYS/VILLE D'ORIGINE :UC, USA
MÉTIER EXERCÉ AVANT L'APOCALYPSE : Serveuse dans un bar
ARME(S) POSSÉDÉE(S) : Dans son sac à dos, on trouve une trousse de toilette qui contient un kit de couture, quelques pansements, un ou deux bandages, une pince à épiler, quelques bandes de cire pour s'épiler (au cas-où), un échantillon de parfum vide, un set d'élastiques à cheveux et un peigne, une petite boite de cure-dents, une boîte de tampons à moitié vide, quelques petits savons récupérés dans un hôtel.
Une boite de conserve vide et noircie qu'elle utilise pour faire chauffer principalement de l'eau, et parfois de la nourriture, une pierre à aiguiser, une bâche en plastique, un gros pull de laine, une écharpe et un bonnet, une paire de chaussettes de randonnée, quelques sous-vêtements et trois chandails, une lampe à dynamo rose en forme de cochon. Elle a quelques crayons à papier et stylos qui traînent, ainsi qu'un cahier avec ses croquis et rangé saignement entre deux pages, une carte de la région. Elle a toujours son ancien portefeuille, vide de toute carte ou argent ; par contre, il y a une photo de Leah et de son père, la bague de mariage de sa mère qu'elle conserve précieusement mais qu'elle ne porte plus, des dés, un jeu de cartes dans une boite en carton à moitié déchirée, un couteau suisse et un ouvre boîte. Un exemplaire de To Kill a Mocking Bird. Une boîte de macédoine, de pêches au sirop et de cœur d’artichaut qu'elle conserve précieusement, une boite d'allumettes, avec plus de vide que d'allumettes.

Son manteau, duquel elle peut retirer la doublure, dans les poches une paire de mitaines, quelques cents avec lesquels elle joue parfois pour s'amuser et une paire de lunette de soleil rayée. Une veste polaire, un jean épais et des bottes d’équitation (dans la botte droite, elle a dissimulé un poignard dans son étui, entre ses deux paires de chaussettes.), un pied de biche qu'elle conserve à porté de main, un couteau à viande passé à la ceinture, un foulard, qu'elle utilise parfois pour s'attacher les cheveux.
LOCALISATION ACTUELLE : Entre Muldraugh et West Point
SAFE ZONE : indiquez si votre personnage possède une "safe zone" (c'est à dire un bâtiment/un endroit a priori sécurisé et sans zombie).
AUTRE : tous les autres détails que vous souhaitez donner sur votre personnage, surnom, détails physiques, tic ou toc, accent, etc. Vous êtes libres de vous épancher un max sur votre personnage ici, profitez-en.

Mars 2014


Ce qui les saisit en premier, c'est le silence, totalement déplacé quand on voit le paysage ravagé, et ils ne peuvent pas imaginer combien ce calme est oppressant après le passage de la horde.  Puis vient l'odeur atroce des chairs en décomposition ; ça prend à la gorge et ça tord le ventre. Le parking est ravagé et la pelouse semble avoir été piétinée par des milliers de pas. Ils avancent à pas lents, sur leur garde. Jamais ils n'avaient vu pareille chose depuis leur arrivée en Écosse. Leur progression se fait prudente. Elle ressert sa prise sur son pied-de-biche et jette un coup d’œil à Leah qui marche juste derrière elle. Ça a été habité ici, c'est évident, il reste des traces d'occupation un peu partout, mais il n'y a plus personne. Rien, si ce n'est un champ de ruines. Ici et là, quelques zombies errent encore, et quelques coups bien placés les réduisent au silence. C'est groupé qu'ils pénètrent dans la cour du Manoir. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? » murmure Josiah. « Un cataclysme. », répond un autre. Elle, elle garde le silence et observe tout autour d'elle, dissimulant un petit sourire quand elle entend James répondre à la question de Josiah ; c'est qu'il ne peut pas s'en empêcher, cet abruti. Le gravier et la pelouse ont été labourés par ce qu'il semble être un millier de pas, et l'idée prend vaguement forme dans son esprit, sans être bien précise pour autant ; trop terrifiante à envisager, trop terrible à imaginer. La porte du manoir est encore grande ouverte, et c'est à l'intérieur que l'odeur est la plus forte. Moira remonte le foulard qu'elle porte au dessus de son nez, pour masquer un peu la puanteur. Quelques morts vivants déambulent encore à l'intérieur, mais la pratique et l'habitude leur permettent de les faire taire, eux aussi. Puis enfin, quand ils sont sûrs que c'est assez sécurisé pour se détendre, ils explorent les lieux. Tout est figé, comme si d'un coup, ceux qui logeaient dans ce manoir avaient fui précipitamment. C'est ce qui est arrivé, probablement. Avec Leah, James et Charles, ils explorent l'étage, fouillent les affaires oubliées et récupèrent ce qui peut être utile pour eux. Elle trouve ainsi un petit cahier qu'elle fourre dans sa poche ; elle pourra dessiner, son calepin est bientôt rempli. Rien de valeur, si ce n'est les duvets et les couvertures qu'ils ramassent, quelques bouts de ficelle qui tiennent fermés une fenêtre. Finalement, c'est au rez-de-chaussé que se trouvaient les choses les plus importantes : des munitions, des conserves, une lampe qui fonctionne encore ; un miracle, une collection de couteaux de tailles diverses.

« On pourrait rester ici » « Si les gens qui vivaient ici sont partis, c'est qu'il y a une bonne raison ! » « Mais y'a plus personne ! » Moira garde le silence, échange un regard qui n'engage à rien avec James, et puis au bout de quelques instants, sort à nouveau dehors. Elle voudrait être sûre de se tromper, et en même temps, un drôle d'instinct lui hurle qu'elle a raison. Elle s'approche de la pelouse, complètement piétinée et suit vaguement les pas, un moment. Et ça ne s'arrête jamais, non, ça continue assez loin. Elle ne s'éloigne pas trop et reste pensive un instant, à regarder cette herbe et ce gravier saccagé. Lorsqu'elle revient dans le manoir, tout le monde parle en même temps, donne son avis. C'était épuisant… depuis leur arrivée en Écosse, la cohésion de leur groupe volait en éclat de jour en jour. Elle s'approche de Leah et serre brièvement sa main, une petite pression pour lui dire qu'elle est là. « Je pense qu'on peut rester là quelques jours », dit-elle finalement, d'une voix lasse. « Ils sont partis et ne reviendront probablement pas. Et… ce qui a  provoqué leur départ ne s'est pas attardé, je crois. ». Elle pousse un soupir las. Elle est fatiguée de cette ambiance tendue et morose. Quitter l’île était nécessaire, mais depuis, l'harmonie fragile de leur petit groupe s'érodait chaque fois un peu plus, chaque fois qu'ils se rendaient compte à quel point ils avaient été chanceux durant cette année et demi à vivre ainsi reclus, mais saufs. La perte de certains d'entre eux, le froid, l'épuisement, la faim… autant de causes qui rendaient chaque jour les choses un peu plus compliquées pour eux. Certains se rendaient bien compte que tout foutait le camp par la grand porte, d'autres s'en fichaient. Elle ? Elle ne sait même pas comment réagir face à tout ça. Elle se contente de veiller farouchement sur Leah. « Il t'a suffi de faire le tour de notre jardin à la française pour le savoir ? Les voisins sont sympa ? J'aimerais leur emprunter leur tond - » « Ta gueule. » Cette fois, c'est un sourire franc qui se dessine sur ses lèvres. Moira sait que James s'amuse à titiller Leah -elle ne sait juste pas dans quelle mesure- mais sa petite sœur a le sang chaud et ne se laisse pas marcher sur les pieds, aussi intimidant que peut se montrer l'homme, elle n'a pas peur de lui tenir tête. « Toi... tu fous vraiment une sale ambiance dans le groupe. » « James ? Ferme-la maintenant. Cordialement. » lui lance finalement Moira, d'un ton ferme qu'un petit sourire en coin trahi.

Mai 2014

L'envie de hurler se bloque dans sa trachée et la main de James plaquée sur sa bouche lui retire toute envie de se laisser aller. Parce que sa menace, elle le sait, est aussi bien réelle. « Fermes-la, sinon j'te jure que c'est moi qui te fait taire. ». Alors elle le laisse la rendre muette et elle s'accroche avec l'énergie du désespoir à la veste de l'homme. Mais elle ne retient pas les larmes qui dévalent le long de son visage et elle ne peut s'empêcher de trembler de tout son corps. Elle pense trop, trop vite, à trop de choses simultanément. A Leah bien sûr et son sourire, à leur maison sur l'île, le bruit du ressac de la mer, Leah qui chantonne, qui rayonne, qui brille. « If you're in, I'm in, Moira. Always » et son sourire si confiant. Les mots, les idées, les images naissent dans son esprit torpillé par la nouvelle, et tout s'enchaîne à une vitesse folle sans qu'elle n'en ait vraiment conscience, sans qu'elle puisse se dire Je me souviens de Leah.. L'angoisse et la panique s'installent insidieusement en elle, et bientôt respirer devient intolérable, impossible. Ca lui brûle la poitrine et ça lui retourne les tripes. Alors elle se débat, bien sûr, elle y met toute ses forces, mais James est là et la maintient contre lui, sa main toujours brutalement plaquée sur sa bouche pour l'empêcher de hurler sa souffrance, pour l'empêcher de gueuler. Mais Dieu qu'elle en a envie, de gueuler… Et ça tape dans son crane, ça pulse, cette douleur, et cette sensation de terreur qui s’infiltre en elle et prend place, cette abominable impression qu'elle va crever elle aussi, là comme ça. Et c'est intolérable et ça la rend folle. Et plus elle se débat, plus James la serre fort contre lui. Le sang bat dans ses tempes au rythme effréné de son cœur qui n'en peut plus de battre. Ca l'engloutit totalement et elle ne cherche même pas à se battre, elle n'a pas la force non. Parce qu'on est en train d'arracher brutalement une partie d'elle-même, parce qu'elle a l'impression de crever. Ca grandit dans son ventre, remonte le long de ses poumons, s'agrippe à  ses tripes, s'attarde dans sa gorge, ça brûle. Dieu que ça brûle, ça la consume sans qu'elle ne puisse rien y faire et ça la ravage de l'intérieur.

Alors elle s'accroche à James pour ne pas se laisser totalement emporter, elle agrippe à lui et s'abandonne un peu dans cette étreinte qui n'a rien de douce. Mais c'est rassurant de ne pas être seule, c'est réconfortant de le savoir là et de se le sentir vivant. C'est tellement ironique… Mais  il respire, là, contre elle. Et à cet instant, ce qui la marque, c'est son odeur. Finalement, après un temps, elle cesse de trembler et se dégage doucement de l'emprise de James qui ne la retient plus. Elle ne pleure plus, elle reste juste silencieuse et prostrée, à fixer un point invisible, ce truc qu'elle est la seule à apercevoir. Seule sa respiration reste saccadée. Le monstre de peine qui s'est installé en elle se mue peu à peu en colère, une gigantesque colère qui ravage à peu près autant que le chagrin. Mais elle ne s'y attarde pas longtemps. Elle n'a jamais su être en colère Moira, et puis, qu'est-ce que ça changerait ? Toute la colère du monde ne lui ramènera jamais sa petite sœur et c'est une conscience bien trop aiguisée qui le lui murmure.

Elle se lève difficilement, tout son corps semble lourd et engourdi. Elle reste un moment, comme ça, debout, sans rien dire. Et puis elle se tourne vers lui « Je veux aller chercher le corps. » Ce n'est pas une question, ce n'est pas négociable. Elle charge son sac sur son dos, récupère le pied-de-biche et sort de l'abri où il se sont réfugiés.A nouveau, le sang pulse violemment dans son crane, elle a un peu la tête qui tourne et la nausée, mais elle avance. C'est un deuil en avance rapide qu'elle va devoir faire. Choc, colère, marchandage, douleur, acceptation.. C'est plutôt facilement qu'elle retrouve leur petit campement, totalement saccagé. Il ne reste rien du tout.

Leah est étendue au sol, exactement là où elle est tombée. Son manteau a cette couleur pourpre et elle a le teint laiteux. Et Moira ne peut retenir la plainte sourde qui monte du plus profond d'elle-même en voyant le cadavre de sa petite sœur. Elle s'assoit près d'elle, attrape sa main, la serre et lui murmure tout ce qu'elle a besoin de lui dire. Elle lui demande pardon d'avoir choisi cet emplacement pour passer la nuit, pardon de ne pas anticipé, pardon de ne pas avoir compris qu'on les traquait, pardon, pardon, pardon. Et c'est bientôt tout ce qu'elle sait dire. « N'attend pas trop », que lui dit James. Et elle sait qu'elle n'a plus beaucoup de temps. Alors récupère le pendentif que sa sœur porte autour du coup, cette petite libellule en argent et le glisse dans sa poche avant de sortir un couteau et de le planter violemment dans le crane de la jeune femme. Ils n'attendent pas que le bûcher ait finit de se consumer pour partir

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◇ [i]gemma aterton[/i] - <span style="font-size: 10px;">[url=http://multiverse-theorem.forumactif.org/u31]MOIRA FAULKNER[/url]</span>
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Edna Auxson-Reed

Edna Auxson-Reed


INSCRIPTION : 07/07/2014
MESSAGES : 56
LOCALISATION : West Point
JOB : Ex-agent de la CIA ; now tueuse de zombies / survivante
MOOD : Massacrante
INVENTAIRE : - Un sac de voyage militaire : grand machin où sont rangés en vrac des fringues de rechange, un pull en laine, un k-way, des chaussures de marche + un ordinateur portable + une radio portative avec des piles de rechange + une gourde qu'elle remplit régulièrement + des allumettes + une lampe torche.
- Une hache de pompier, attachée dans son dos & facile à récupérer en cas de vague de zombie.
- Un fusil à pompe à la main et des munitions dans la poche avant-droite du sac de voyage.
- des breloques qui ne servent à rien, dont une boussole cassée, un trousseau de clés, un annuaire de Chicago et un bouquin pour apprendre à parler croate.

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Q. "Asher" Lawson

Q.


INSCRIPTION : 13/07/2014
MESSAGES : 23
LOCALISATION : ❝ west point, au twiggy's
JOB : ❝ livreur de pizza, serveur dans un grill
MOOD : ❝ that was scary !

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